Le jugement préssé pour eliminer Lula de la dispute éléctorale, ainsi que pour compléter le coup d’État au Brésil, met les mouvements sociaux en état d’alerte.
Porto Alegre, encore une fois, convoque les mouvements ains que leurs directions à élever la voix contre le Forum Économique Mondial qui se passe à Davos, en Suisse, où les gouvernements riches, ainsi que les corporations, tracent des nouvelles stratégies pour imposer leur modèle d’exploration néo-libérale au reste du monde.
Les entités brésiliennes qui construisent le Forum Social Mondial de 2018 à Salvador, Bahia, en febrier, se dirigent en ce moment à Porto Alegre, en se sommant aux organisations historiques du forum au Rio Grande do Sul. Elles dénoncent la conjoncture mondiale de destruction des économies nationales, la déstabilisation et les coups d’état montés contre les gouvernements démocratiques, visant la subordination des pays aux élites globales.
La lutte anti-Davos fait partie d’une convocation mondiale des organisations du FSM. Mais, au Brésil, les dates coïncident avec la fixation précipitée du jugement sans preuves de ex-presidente Lula, qui vise l’éliminer des élections présidentielles de cette année, et compléter le coup d’État initié avec l’impeachment absolument sans-raison de la presidente Dilma.
Le FSM est un espace de la société civile, qui dénonce au monde la gravité des événements faits pour blesser de mort les démocraties dans l’Amérique Latine. Le 23 janvier, des organisations du FSM débattent avec des directions politiques et sociales la confrontation à l’état d’exception introduit au Brésil pour le soumettre au néolibéralisme, déjà refusé par le peuple à plusieurs élections.
Le 24/1, date du jugement de l’ex-président, fixée en temps record par le Judiciaire, il y aura une grande vigile et des protestations, éxigeant le respect aux règles du droit, pour finalement mettre fin à une procédure sans aucune base accusatoire, questionée dans le monde entier. Plusieurs juristes et intellectuels seront déjà à Porto Alegre le 22, pour un débat sur les erreurs et péchés judiciaires qui contaminent ce jugement.
Les faits brésiliens pourront déterminer l’avenir des démocraties latinoamericaines et placer sur les mouvements sociaux et les partis de gauche le poids historique de les défendre de façon dramatique, contre les forces des élites internationales prédatrices.
Le débat du FSM comptera avec des représentants du Mouvement des Travailleurs Sans Terre (MST) et du Mouvement des Travailleurs Sans Toit (MTST), de l’Union Nationale des Étudiants, des syndicalistes, des parlementaires et du Conseil International du FSM.
Communication partagée du FSM 2018
Texte: Rita Freire
Traduction et audio: Rachel Moreno